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À la base, on parle de genre en grammaire pour distinguer les mots qui expriment le féminin, le masculin, ou, dans certaines langues, le neutre.    

Le terme de genre a été transposé pour désigner le sentiment d’appartenance des individus à une identité féminine, masculine ou autre. Alors que le genre est souvent réduit à tort à la seule notion de sexe biologique, il s’exprime en réalité sur 3 plans :

- l’identité de genre : celle que nous ressentons (je me sens homme, je me sens femme, je ne me sens ni l’un ni l’autre, je me sens les deux, je me sens alternativement femme et homme, ou d’un autre genre) et celle qui est inscrite sur nos papiers d’identité.

- l’expression du genre : ce qui dans notre attitude ou notre apparence physique nous identifie comme appartenant à un genre ou à l’autre.

- le sexe biologique : les caractéristiques sexuées de notre corps (organes génitaux, chromosomes sexuels, etc). L’identité de genre et l’expression de genre peuvent s’exprimer indépendamment du sexe biologique.

A ces trois notions, s’ajoute l’attirance sexuelle, qui concerne le genre des personnes vers qui nous sommes attiré-e-s sur le plan sexuel et/ou romantique.

Pour mieux comprendre la diversité des profils possibles selon tous ces critères, et pour que chacun-e puisse réfléchir à son propre ressenti, un personnage appelé The Genderbread (jeu de mot avec gingerbread = bonhomme de pain d’épice) a été créé par le groupe militant américain TSER et popularisé par le blog It’s pronounced Metrosexual. Le schéma donne des exemples de ressentis différents et permet de bien percevoir l’indépendance des différents critères.




Sa première version, considérée comme trop binaire (soit femme, soit homme) a été améliorée plusieurs fois, jusqu’à aboutir à un nouveau personnage, "la licorne du genre", qui intègre la notion de genres qui ne seraient pas limités au féminin/masculin.





 



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